Sa chute a été encore plus spectaculaire que son ascension. Albert Rivera, 39 ans, l'enfant prodige de la politique espagnole, a démissionné de la présidence de Ciudadanos, le parti qu'il a créé en 2006, peu après l'annonce des résultats des législatives de ce dimanche. Il faut dire que sa formation libéral-centriste est passée de 57 députés à 10, soit une perte sèche de 47 sièges ! Du jamais-vu dans l'histoire de la démocratie espagnole. Psychologie de gagnant, aplomb de premier de classe, Albert Rivera a reçu une magistrale gifle électorale : il n'a pas seulement renoncé à diriger son parti, mais aussi à en être membre pour de bon. « Je quitte la politique (?) Je vais pouvoir enfin m'occuper de ma fille, de mes parents. » De ma fiancée, aurait-il pu ajouter. Sa romance avec la chanteuse Malu fait les choux gras de la presse people et il vient d'être surpris en train de faire ses valises pour un voyage exotique.Les observateurs politiques s'évertuent à comprendre ce qui peut expliquer un tel fiasco. Comment le beau gosse de la politique espagnole, celui que beaucoup présentaient comme le Macron espagnol, a pu recevoir un tel camouflet ? Catalan d'origine, passé par la prestigieuse école d'ESADE, champion national d'art oratoire dans sa période estudiantine, avait réussi à hisser son parti à la troisième place parlementaire lors des législatives du 28 avril, avec 57 députés. La montée en puissance de Ciudadanos, qui...
Albert Rivera: la chute express du «Macron espagnol»
information fournie par Le Point 13/11/2019 à 15:06

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